Gérer le stress en formation auxiliaire puériculture : conseils et techniques

Faire son auto-évaluation du stress

Il est possible en situation de stress de s'auto évaluer en se posant quelques questions comme : 

• Quelles sont les situations qui me stressent le plus ?
• Quels sont mes signes physiques et émotionnels de stress ?
• Comment réagis-je face à un moment de pression ?

Astuce : Tenir un journal du stress permet d’identifier les facteurs déclencheurs et de trouver des solutions adaptées.

Organisation et gestion du temps

Une bonne organisation réduit la pression et améliore l’efficacité.

Méthodes à adopter :

1. Planifier un emploi du temps réaliste avec des temps de pause.
2. Utiliser un planner ou une application pour suivre ses tâches.
3. Prioriser les tâches selon leur importance et leur urgence.
4. Découper les révisions en sessions courtes et régulières (méthode Pomodoro).

Astuce : Relire ses notes tous les jours plutôt que d’attendre la veille des examens.

4.2. Techniques de relaxation et respiration

• Respiration profonde (cohérence cardiaque) : 5 minutes de respiration lente aident à calmer l’anxiété.
• Méditation et pleine conscience : prendre quelques minutes par jour pour se recentrer réduit le stress.
• Étirements et exercices de détente : détendre les muscles aide à relâcher la pression.

Astuce : Appliquer ces techniques juste avant un examen ou une situation stressante en stage.

Développer son aisance relationnelle avec l’équipe soignante

• Observer et écouter pour comprendre l’organisation du service.
• Oser poser des questions pour mieux apprendre.
• Accepter les remarques constructives et les utiliser pour progresser.

Astuce : Montrer une attitude positive et volontaire aide à bien s’intégrer à l’équipe.

Gérer ses émotions face aux patients et aux familles

L’auxiliaire de puériculture est souvent confronté à des situations émotionnellement fortes.

Comment gérer ces moments ?

• Se rappeler que l’on est là pour aider et accompagner.
• Ne pas prendre personnellement les réactions des parents stressés.
• En parler avec un tuteur ou un formateur en cas de difficulté.

Astuce : Se créer un rituel de décompression après une journée intense (musique, sport, écriture, discussion).

Avoir une bonne hygiène de vie :

1. Dormir au moins 7 à 8 heures par nuit.
2. Manger équilibré pour maintenir son énergie et sa concentration.
3. Faire une activité physique régulière pour libérer les tensions.

 
Équilibrer formation et vie personnelle :

• Se ménager du temps pour soi et ses loisirs.
• Éviter de trop se comparer aux autres : chacun avance à son rythme.

Astuce : Trouver une activité anti-stress (sport, lecture, yoga, méditation).

Découvrez ci-dessous les témoignages d’anciens étudiants sur leurs stratégies anti-stress et comment réagir face à un moment de stress intense en stage.

Témoignages d’anciens étudiants sur leurs stratégies anti-stress

Clara, diplômée et ancienne étudiante en formation auxiliaire de puériculture
"Pendant ma formation, le stress des examens et des stages était énorme. Ce qui m’a aidée, c’est de créer un planning de révisions détaillé avec des objectifs hebdomadaires réalistes. Je faisais aussi des séances de respiration profonde avant mes présentations orales. En stage, je notais mes expériences dans un carnet pour prendre du recul. Cela m’a permis de progresser sans me laisser submerger."

Yacine, diplômé depuis 1 an
"Ce qui m’angoissait le plus, c’était la relation avec les patients et l’équipe soignante lors de mes premiers stages. J’avais peur de mal faire. Un formateur m’a conseillé de ne pas hésiter à poser des questions et de voir chaque erreur comme une occasion d’apprendre. Avant les journées stressantes, je prenais 10 minutes pour écouter de la musique relaxante et je me répétais que je faisais de mon mieux. Ce petit rituel a beaucoup apaisé mes angoisses."

Emma, jeune diplômée
"Les examens pratiques étaient ma bête noire. J’avais les mains moites et la tête vide. Pour me préparer, je révisais en groupe avec des amis de la promo. S’entraider et se soutenir m’a donné confiance. Le jour des examens, je pratiquais la méthode Pomodoro pour me concentrer sans pression. Mon conseil : croyez en vous et ne vous comparez pas trop aux autres."

Études de cas : comment réagir face à un moment de stress intense en stage ?

Cas n°1 : Première toilette complète d’un patient
Sophie, en stage, doit réaliser sa première toilette complète avec un patient dépendant sous le regard de son tuteur. Elle sent son cœur s’accélérer, ses mains trembler.

Comment a-t-elle géré la situation ?

• Elle a pris une grande inspiration avant d’entrer dans la chambre.
• Elle a annoncé calmement ce qu’elle allait faire au patient pour le rassurer.
• Malgré son stress, elle a ralenti ses gestes pour rester précise.
• Après le soin, elle a demandé un retour constructif à son tuteur pour s’améliorer.

Leçon à retenir : Prendre son temps et communiquer avec le patient permet de diminuer la pression.

Cas n°2 : Gestion d’une urgence inattendue
Lors d’un stage en gériatrie, Mehdi assiste à une chute de patient dans le couloir. Face à cette situation soudaine, il ressent une montée de stress intense.

Comment a-t-il réagi ?

•  Il a gardé son sang-froid et a appelé du renfort immédiatement.
• Il a sécurisé le patient en évitant de le déplacer avant l’avis médical.
• Après l’incident, il a pris le temps de débriefer avec l’équipe et d’exprimer ses émotions.

Leçon à retenir : En cas d’urgence, respirer, alerter et agir en respectant les protocoles est essentiel.

Cas n°3 : Stress avant une évaluation pratique
Lucie doit réaliser un pansement devant un formateur. La veille, elle dort mal, ressasse ses doutes.

Quelles ont été ses solutions anti-stress ?

• Révision du protocole en amont pour gagner en confiance.
• Utilisation de la respiration 4-7-8 (inspiration 4 secondes, rétention 7 secondes, expiration 8 secondes).
• Pendant le geste, elle s’est concentrée sur chaque étape sans penser au résultat final.

Leçon à retenir : Préparation et respiration sont des alliées contre le trac.

Le stress est normal, mais il peut être bien géré avec des techniques adaptées aux étudiants auxiliaires de puériculture :

1. Une bonne organisation
2. Une attitude proactive
3. Un équilibre personnel sont essentiels.
4. Prendre du recul et de ne pas se laisser submerger.
5. Utiliser des outils qui font gagner en temps et efficacité (comme nos fiches de révisions AP).

Avec ces outils, la formation auxiliaire puériculture devient une expérience enrichissante et motivante, sans être un fardeau émotionnel. Soyez indulgents avec vous-même et avancez à votre rythme !

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